Un futur sans Steve Jobs ?

Publié le par lemondeselonapple

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Cette légende vivante de la Silicon Valley a permis jusqu’à présent, grâce à sa surexposition médiatique, au reste de son équipe de rester dans l’ombre et de se concentrer sur leurs tâches. Cette « culture du mystère » créée par Steve Jobs a certains défauts qui se révèlent de plus en plus dérangeants aux yeux de l’extérieur.

En effet, depuis janvier 2009, Steve Jobs a quitté momentanément Apple pour raison médicale tout en gardant son poste de CEO dans l’entreprise. Il a confié les « rênes » de l’entreprise à Tim Cook. De là est née la crainte que Steve Jobs ne reviendrait peut-être pas, ou dans le cas où il reviendrait, seulement pour une durée limitée. Il semble intéressant de voir comment le départ de ce « gourou » risque de bouleverser le monde Apple.

Aucune autre des 500 premières sociétés mondiales ne dépend à ce point de son créateur. Il est omniprésent, et quand on apprend son absence à la conférence MacWorld cette année, puis son communiqué pour annoncer son retrait pour raison médicale, l’action perd 10%. De là une question se pose : combien vaut Apple sans Steve Jobs ? Il est difficile d’évaluer sa réelle valeur.

Le caractériel et génial patron d’Apple serait-il la clé de voûte de l’empire Apple ? Il semble certain qu’il soit un élément clé de l’entreprise, mais il ne faut pas oublier que Tim Cook a déjà fait ses preuves quand il a remplacé Steve Jobs. De plus, l’équipe fondée par Jobs est très performante. Les personnes siégeant au conseil d’administration savent ce qu’elles font, il ne faut pas oublier qu’un certain Al Gore, l’ancien vice-président des Etats-Unis d’Amérique, tout comme Eric Smidt, patron de Google, en font partie.

Un autre élément à considérer est qu’Apple a connu des échecs sous l’ « empire » Jobs, tels que Cube ou encore le lancement hors Etats-Unis de la première génération d’iPhone.

L’entreprise Gartner lors d’un entretien accordé à la BBC disait même que Steve Jobs laissait de plus en plus la place aux autres exécutifs. Est-ce une façon douce de préparer son départ sans trop de dégât ? En tout cas Steve Jobs a dit qu’il cédait petit à petit la gestion de la société à Tim Cook. De plus, l’histoire industrielle montre qu’une marque à la notoriété mondiale peut survivre au retrait définitif ou à la disparition de son créateur. Le meilleur exemple est celui de Microsoft avec le départ à la retraite de Bill Gates. Celui-ci avait complètement planifié son départ et malgré tout, Bill Gates n’était pas aussi omniprésent au sein de son entreprise.

Bien que l’ensemble de l’équipe d’Apple soit prête pour prendre la relève de façon ferme, tout en gardant l’esprit d’Apple qui est d’offrir des produits différents à des personnes différentes, beaucoup s'inquiètent du départ de leur gourou.

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